5 raisons de consulter l’inscription maritime en généalogie

Contrairement à une idée répandue, les registres de l’Inscription Maritime peuvent constituer une ressource généalogique très utile, même si vous n’avez pas d’ancêtres marins.

Voici 5 raisons de consulter les registres de l’inscription maritime pour enrichir vos recherches généalogiques.

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1. Retracer le parcours d’un ancêtre marin

Bien sûr, si certains de vos ancêtres étaient marins, la question ne se pose pas. Les registres de l’inscription maritime sont une ressource incontournable et ils peuvent vous en apprendre beaucoup sur leur carrière et les bateaux sur lesquels ils ont navigué.

Si vous êtes dans ce cas, je ne peux que vous conseiller de lire l’article très complet que Maïwenn a écrit à ce sujet sur son blog D’aïeux et d’ailleurs.

2. Suivre la trace d’ancêtres voyageurs

Les registres de l’inscription maritime peuvent nous permettre de retrouver la trace d’un bateau qui emmenait nos ancêtres vers un autre continent.

Les registres d’armement et désarmement des bâtiments de commerce contiennent en effet beaucoup d’informations intéressantes sur les navires. Notamment :

  • les rôles d’équipage : liste des hommes embarqués à bord en tant que membres de l’équipage. Pour chaque personne, la liste mentionne sa fonction à bord, son salaire, son matricule, quelques informations d’état civil, ainsi que ses mouvements (lieux d’embarquement et de débarquement, s’il n’a pas effectué le voyage complet avec le navire).
  • les revues d’armement et de désarmement : document mentionnant les dates d’armement et de désarmement, ainsi que toutes les escales du navire au cours de son voyage.

Ce dernier document est particulièrement utile pour retracer le voyage de nos ancêtres vers un autre continent.

Grâce à ces registres, j’ai pu retracer le voyage de la soeur de mon arrière-grand-père, partie vivre en Argentine avec sa famille en 1890. Je savais qu’ils étaient arrivés à Buenos Aires à bord du Rio Negro, en novembre 1890.

Dans le registre de désarmement du paquebot, j’ai pu voir que celui-ci était parti du Havre le 23 septembre 1890 et qu’il avait fait escale en chemin à Ténérife et à Montevideo.

Transatlantique-France-Port-du-Havre

Le transatlantique France dans le port du Havre

3. Retrouver un ancêtre né ou disparu en mer

A bord des navires, le capitaine était habilité à exercer les fonctions d’officier d’état civil. Ainsi, les naissances et décès à bord du navire étaient consignés et ajoutés au registre d’armement et désarmement tenu par le capitaine.

Naissance-en-mer-genealogie

Eléments du droit civil français (source : Gallica/BNF)

Il faut noter, cependant, que l’acte de naissance d’un enfant né en mer doit également être inscrit dans les registres de la commune où était domicilié son père (ou sa mère, dans le cas d’un enfant né de père inconnu).

En effet, à chaque escale du bateau, les actes de naissance rédigés au cours de son voyage devaient être envoyés en deux exemplaires : l’un étant déposé au bureau de l’inscription maritime du port, et l’autre étant envoyé au Ministre de la Marine qui en envoyait une copie à l’officier d’état civil du domicile des parents de l’enfant.

Les registres de l’inscription maritime peuvent également permettre d’éclaircir les circonstances du décès d’un homme ou d’une femme disparus en mer.

Dans ce cas, en effet, un procès verbal devait être dressé, en précisant les circonstances de l’évènement, ainsi que les mesures prises par l’équipage pour porter secours à la victime. Toutes ces informations restaient consignées dans le registre de désarmement du navire.

4. Retracer l’histoire d’un bateau

Les archives de l’inscription maritime contiennent également les registres de matricule des bâtiments de commerce et de plaisance. Ces registres permettent de retrouver un certain nombre d’informations intéressantes sur un bateau :

  • ses dates et lieux de construction ;
  • ses caractéristiques (port en tonneaux, tirant d’eau, etc.) ;
  • le nom de son propriétaire (ou de ses propriétaires successifs) et son adresse ;
  • pour chaque année : ses dates d’armement et de désarmement, ses obtentions de permis de plaisance, etc.

Matricule-inscription-maritime-genealogie

(source : AD76 – Cote 6P8_2)

Ce document permet par exemple de découvrir que le sloop Myosotis, inscrit au Havre en juillet 1884, avait été construit à Southampton en 1877 et qu’il appartenait alors à M. Janselme de Paris.

Les colonnes donnent des informations, année par année, sur ses armements et désarmements et les permis de plaisance qui lui ont été délivrés.

5.  Etudier les routes de commerce à l’époque de nos ancêtres

Enfin, les archives de l’inscription maritime peuvent également être très intéressantes pour mener des recherches sur l’environnement de nos ancêtres.

Les registres d’entrées et sorties, ainsi que les armements et désarmements, permettent en effet de connaître toutes les allées et venues de bateaux qui s’effectuaient dans un port.

Ces registres permettent donc de retracer les routes de commerces de l’époque et de mieux appréhender l’environnement économique dans lequel vivaient nos ancêtres. On y découvre quels produits étaient importés, lesquels étaient exportés, aussi bien par cabotage qu’au long cours.

Cela peut s’avérer particulièrement intéressant pour retracer le parcours des produits ou des matières premières sur lesquelles travaillaient nos ancêtres.

Elise

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