V comme Verger
Pour cette belle journée ensoleillée qui s’annonce, je vous propose de faire un petit tour à la campagne et de vous emmener dans le verger de mes ancêtres, dans le Nord de la Meuse.
C’est grâce à ce verger que j’ai découvert que l’on pouvait aussi établir la “généalogie” d’une maison, ou d’un terrain.
Comme dans tout verger lorrain, il y avait, dans le verger de mes grands-parents, un mirabellier, mais aussi des pommiers, des poiriers et des pruniers. Tous ces arbres avaient été plantés par mes ancêtres à différentes époques.
Lorsque j’étais petite, j’aimais passer des heures dans ce verger à ramasser des fruits, cueillir des groseilles, aider mon père à tailler les haies, … Et je m’étais toujours demandée pourquoi mes grands-parents avaient un verger en plus de leur petite cour, alors que toutes les maisons voisines n’avaient qu’une cour ou un jardinet.
J’en ai découvert la raison lorsque j’ai commencé mes recherches généalogiques. Ma grand-mère avait alors sorti du grenier tout un tas de vieux papiers concernant la maison de mes ancêtres : des actes de vente, d’échange ou de partage des biens. Parmi ceux-ci se trouvait l’acte d’échange du terrain qui est devenu le verger que j’ai connu.
Cet échange de terrains eut lieu en août 1907 entre mon arrière-arrière-grand-père Alphonse Pierrard et une certaine Mlle Mesmin venant de Nancy. Celle-ci cédait son terrain à mon aïeul en échange de deux parcelles de terre situées un peu en dehors du village.
Ce terrain, acquis par mon aïeul, était idéalement situé, dans le prolongement des cours et petits jardins de ses voisins et lui.
Cet acte d’échange ainsi que les autres actes montrés par ma grand-mère m’ont permis de retracer l’histoire de la maison de mes ancêtres de 1859 jusqu’à nos jours.
Et tout cela m’a donné très envie de poursuivre mes recherches sur cette maison pour en connaître l’histoire et les habitants successifs avant qu’elle ne soit acquise par mes aïeux.
Elise
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