D comme Destin
Existe-t-il parfois un destin familial ? Peut-être vous êtes vous, comme moi, déjà posé cette question au cours de vos recherches généalogiques.
Quelques coïncidences troublantes m’ont en effet conduites à me poser cette question lors de mes recherches sur ma famille.
Dans une lignée de ma famille je me suis par exemple rendue compte que trois descendants directs étaient morts des suites d’un accident : le premier s’est noyé après être tombé dans la Seine, son petit-fils est mort suite à une chute dans les escaliers de sa maison et son arrière-petit-fils a, pour sa part, fait une chute mortelle depuis son grenier.
Même si j’ai tendance à penser qu’il ne s’agit, dans ce cas, que de hasard et de malchance, je ne peux pas tout à fait écarter le sentiment d’un destin malheureux qui s’abat sur cette famille. Sans compter que l’un des fils du dernier des trois a été tué au cours de la Première Guerre Mondiale par un éclat d’obus…
La coïncidence est d’autant plus troublante qu’ils font partie des rares cas de morts accidentelles que j’ai trouvé jusqu’ici dans ma généalogie. Cela a forcément éveillé ma curiosité, et suscité quelques interrogations.
Au final, c’est plus souvent dans d’autres cas de figure que nous pouvons croire à l’existence d’un destin familial. Par exemple lorsque nous rencontrons, dans notre histoire familiale, des schémas qui se répètent, d’une génération à l’autre : des ancêtres qui font des choix de vie proches de ceux de leurs ascendants.
J’ai par exemple le cas dans ma généalogie de deux filles-mères successives : la mère ayant eu 4 enfants nés de père(s) inconnu(s).
Mais dans ce cas, peut-on vraiment parler de destin ? En effet, si la fille n’a pas forcément cherché à se marier lorsqu’elle est tombée enceinte, c’est peut-être parce qu’elle a vu l’exemple de sa mère qui s’était bien débrouillée toute seule ? Pour ce type de cas, ne s’agirait-il pas plutôt de psychogénéalogie ou de reproduction sociale ?
Je dois dire que ces interrogations me donnent envie de me pencher un peu sur la psychogénéalogie pour savoir si cette discipline peut nous aider à mieux comprendre la vie de nos ancêtres et les choix qu’ils ont fait.
Elise
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