Qui sont les généalogistes connectés
Il y a quelques semaines, j’ai lancé un sondage intitulé « Qui sont les généalogistes connectés ? ». L’objectif de ce sondage était d’en savoir un peu plus sur les généalogistes que nous croisons tous les jours sur les réseaux sociaux : avons-nous tous les mêmes habitudes, les mêmes pratiques ?
Un peu plus de 1300 personnes ont répondu au sondage et en voici les résultats.
Les généalogistes et leurs recherches
Les premières questions de ce sondage portaient sur la fréquence de consultation des archives d’abord en salle de lecture, en se rendant physiquement aux archives, puis en ligne.
La majorité des généalogistes consultés se rendent assez rarement aux archives : 50 % y vont une fois par trimestre ou moins, et 33 % n’y sont jamais allé.
Remarque : certaines personnes m’ont indiqué qu’elles ne se rendaient plus aux archives depuis la mise en ligne de l’état civil sur internet. C’est un cas de figure que je n’avais effectivement pas prévu dans les réponses à cette question.
La fréquentation des archives en ligne est pour sa part beaucoup plus importante : 54 % des généalogistes interrogés les consultent quotidiennement, et 30 % s’y connectent une fois par semaine.
Globalement, 85 % des généalogistes consultent donc les archives au moins une fois par semaine (que ce soit physiquement ou en ligne). Et 61 % des généalogistes font l’essentiel de leurs recherches en ligne (c’est à dire qu’ils consultent les archives en ligne au moins une fois par semaine, mais qu’ils se rendent moins d’une fois par trimestre en salle de lecture).
Enfin, en dehors des archives, les généalogistes sont 87 % à utiliser Généanet pour leurs recherches en ligne. Filae fait moins l’unanimité : seuls 28 % des répondants l’utilisent. Les sites d’associations généalogiques sont eux utilisés par 63 % des généalogistes.
Par ailleurs, seulement 2 % des répondants disent n’utiliser aucun de ces trois sites pour leurs recherches. Parmi les autres sites mentionnés, on retrouve principalement Ancestry, FamilySearch et Heredis online.
Les généalogistes et les réseaux sociaux
Facebook arrive largement en tête des réseaux sociaux les plus utilisés par les généalogistes : 91 % des répondants disent l’utiliser. Il faut noter que ce résultat est forcément un peu biaisé par le fait que le sondage a été massivement partagé sur ce réseau. Toutefois, le fait qu’il ait été largement diffusé sur ce réseau, montre aussi qu’il s’y trouve une communauté généalogique abondante et active.
Viennent ensuite Youtube et Twitter, utilisés respectivement par 22 % et 17 % des répondants.
En termes d’entraide en ligne, on retrouve donc logiquement une large utilisation des groupes d’entraide sur Facebook : 76 % des répondants les utilisent. Les forums d’entraide sont eux utilisés par 29 % des généalogistes, et les groupes Yahoo par 19 %. A noter que 12 % des répondants ne fréquentent aucun de ces réseaux d’entraide.
Les généalogistes et la presse
La majorité des généalogistes ne sont pas abonnés à une revue de généalogie : seuls 26 % des répondants sont abonnés à au moins une revue de généalogie.
Parmi les 4 revues de généalogie principales, c’est la Revue Française de Généalogie qui arrive en tête avec 22 % des répondants qui y sont abonnés (soit 87 % des généalogistes qui sont abonnés à au moins une revue). Généalogie Magazine et Votre Généalogie sont ex-aequo avec 5 % des répondants et enfin, 2 % sont abonnés à la revue Archives et Culture.
On peut noter par ailleurs que de nombreuses personnes ont indiqué être également abonnées à des revues d’associations.
Enfin, 12 % des généalogistes interrogés sont abonnés à une revue d’histoire.
Les généalogistes et leur arbre généalogique
Les généalogistes ont beau faire massivement leurs recherches en ligne, ils n’en dénigrent pas les supports papier pour autant : 61 % des répondants possèdent en effet une version papier de leur arbre généalogique.
Par ailleurs, 85 % des répondants ont publié leur arbre en ligne.
Pour 81 % des répondants cette publication a été faite sur un site public (tel que Généanet, Heredis online, etc.), et 14 % l’ont publié sur un site privé. A noter que ces résultats se recoupent, ce qui montre qu’une partie des généalogistes (10 %) ont publié leur arbre sur plusieurs supports (au moins un site public et un site privé).
Vous avez une remarque sur ces résultats ? Des questions ou des compléments ? Vous pouvez laisser un commentaire sous cet article.
Elise