Actes de mariage paroissiaux : 7 astuces

Voici 7 astuces pour bien décoder les actes de mariage paroissiaux de vos ancêtres et ne manquer aucune information.

Pour tout savoir sur les registres paroissiaux et comment y accéder, vous pouvez consulter l’article : Comment consulter les registres paroissiaux en ligne

Dans quelle paroisse les mariages étaient-ils célébrés ?

Sous l’Ancien Régime, la tradition voulait qu’on se marie dans la paroisse de la famille de l’épouse.

En effet, comme après les noces, l’épouse partait vivre avec son mari, se marier dans sa paroisse permettait de célébrer l’évènement avant son départ.

Pour cette raison, quand on ne retrouve pas un acte paroissial de mariage, il est bon de le rechercher dans la paroisse d’origine de l’épouse.

Dispenses de bans

Autrefois, il était obligatoire de publier trois bans avant de se marier. Concrètement, les bans étaient annoncés oralement par le curé à la fin de la messe paroissiale durant les trois dimanches qui précédaient le mariage.

Toutefois, quand le mariage présentait un caractère urgent, il était possible d’obtenir des dispenses d’un ou plusieurs bans.

Si vos ancêtres ont obtenu une dispense pour se marier, celle-ci sera indiquée dans l’acte de mariage.

De plus, il est bon de regarder si une naissance n’a pas eu lieu quelques semaines (voire quelques jours) après les noces.

Quels étaient les empêchements au mariage ?

Sous l’Ancien Régime, il existait de nombreux empêchements au mariage liés à :

  • la consanguinité,
  • l’affinité,
  • l’honnêteté publique,
  • la parenté spirituelle.

En raison de ces empêchements, il n’était pas possible d’épouser une cousine germaine ou la sœur de sa défunte femme.

Toutefois, il restait possible d’obtenir des dispenses d’empêchement au mariage, si la parenté des époux n’était pas trop « proche ». Pour cela, il fallait adresser une supplique à l’évêque (ou au Pape).

Si une dispense a été nécessaire pour un mariage, celle-ci sera indiquée dans les registres paroissiaux.

Pour en savoir plus, le mieux est de consulter mon article : Degrés de parenté et empêchements au mariage

Quels étaient les temps prohibés pour le mariage ?

Autrefois, il existait également des temps prohibés durant lesquels il était interdit de se marier.

En particulier, il était interdit de se marier durant :

  • le temps de l’Avent,
  • le temps de Noël,
  • le temps du Carême.

Là encore, il était possible d’obtenir des dispenses, en particulier pour les mariages urgents.

Pour en savoir plus, vous pouvez consulter mon article 5 périodes où nos ancêtres ne se mariaient pas

Date de naissance et âge des mariés

Contrairement aux actes de mariage civils, les actes de mariage paroissiaux n’indiquent pas la date de naissance des époux.

Leur âge est généralement indiqué, mais il est rarement précis.

Donc, si vous lisez qu’un de vos ancêtres s’est marié à l’âge de 30 ans, il est tout à fait possible qu’il ait eu en réalité 27 ans, ou encore, 35 ans.

Registres paroissiaux anciens et informations manquantes

Dans les plus anciens actes de mariage, il manque parfois certaines informations, en particulier le nom des parents.

Cela arrive surtout pour les actes du 16ème et 17ème siècle, mais parfois aussi, pour ceux du début du 18ème siècle.

Par exemple, c’est le cas dans l’acte de mariage de mes ancêtres Charles Tafournel et Marie Brière en 1735 : « Ce jourd’hui 15 de février 1735 […] a été conjoint le mariage de Charles Tafournel et Marie Brière, en présence de leurs plus proches parents ».

Les remariages dans les registres paroissiaux

Dans les actes de mariage, les parents de l’époux (ou de l’épouse) ne sont généralement pas cités s’il s’agit d’un remariage.

Ainsi, lorsqu’un homme veuf se remariait, il était simplement mentionné comme « Jean Martin, veuf d’Anne Dupont ».

Pour retrouver les noms de ses parents et remonter d’une génération, il faut donc rechercher son premier mariage.

Voilà pour ces 7 astuces à connaître pour bien décoder les actes de mariage de nos ancêtres.

Elise

Et vous, connaissez-vous d’autres astuces à utiliser lorsqu’on consulte les actes de mariage des registres paroissiaux ?

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